Pffffff. Je m'étais levé tard ce matin-là. Bien évidemment, personne n'avait cru bon de me réveiller. J'avais tout doucement ouvert les yeux, qui avaient papillonés face à l'agressivité de la dose de lumière ambiante qui entrait en colision avec mes paupières au préalablement fermées. Bon sang. Il faisait si clair ? J'avais lentement laissé mes yeux se faire agressés lumineusement en grognant un peu. Bon matin Dec ! Je soupirai et regardai autour de moi. Les lits étaient tous faits. Well, j'en avais marre qu'ils ne prennent même pas la peine de me réveiller ou quoi que ce soit. À bien regarder la position du soleil, le petit déjeuné était passé depuis belle lurette et nous étions au milieu de l'avant-midi. Foutaises. J'avais faim et je ne pourrais même pas me sustenter avant deux bonnes heures au minimum, trois au maximum. Essayer de se concentrer sur les cours, l'entrainement à l'épée alors qu'on avait faim, c'était pas la joie. Je voulais bien croire qu'un enfant d'Hadès leur foutait les jetons, mais quand même. Mon visage prit aussitôt un air sombre. Ça allait être une journée emmerdante, surtout que j'avais vraiment faim, en ce moment. Quelqu'un entra en trombe, claquant la porte contre le mur et je m'enfouis la tête sous les couvertures. LE SILENCE. Ca avait l'air d'être une notion que les enfants d'Hermès ne connaissaient pas, tout comme la délicatesse. Il me hurla - okay, j'étais pas réveillé donc il parla - la question à laquelle il me demanda où était Sarah. Je lui marmonnai deux mots: Sais pas. Avant de me tourner de l'autre côté et de me lever en m'étirant comme un chat.
Je me frottai les yeux et passai la main dans mes cheveux en bataille. L'air plus sombre que d'habitude, je fis mon lit et allai me choisir des vêtements pour la journée. T-shirt noir, jeans noir et mon blouson de cuir. Rien de bien compliqué, et tout aussi habituel que d'habitude. Je pris tout ce que j'avais de besoin et allai m'enfermer dans la salle de bains. Je me brossai les dents et allumai l'eau chaude de la douche en prenant bien soin de fermer la porte à clé et d'y ajouter une chaise. Je me méfiais des enfants d'Hermès. Ils étaient des foutus voleurs. Mais au moins, ils me foutaient la paix, en partie parce qu'ils avaient peur que je les tue. C'était tellement ridicule. Je me dévêtis et me glissai sous l'eau chaude. Je me perdis lentement dans mes pensées tout en le lavant et en laissant l'eau chaude couler et dénouer mes muscles engourdis de sommeil. Je finis par sortir et me sécher. Par la suite, j'allai me perdre sur la plage. Assis avec un bouquin, adossé à un arbre, je n'arrivais pas à me concentrer suffisamment pour lire. Je me perdais sans cesse dans les souvenirs de ma rencontre avec Jayson. Ça avait été ... étrange.
Sarah m'avait proposé de le voir le lendemain. J'avais été me coucher tôt cette soirée là, nerveux de rencontrer enfin mon .. euh ... celui que j'admirais, quoi. Il ... J'avais secoué la tête. Il était vraiment joli. J'avais rapidement conclus que les filles ne m'intéressaient pas, mais je n'en avais fait part à personne. Pas même à Sarah. Le lendemain, debout de bonne heure, je n'avais pas beaucoup mangé et j'avais été voir Sarah. Notre rencontre, entre Jayson et moi, avait été malaisante au début. Gênés, intimidés .. Curieux. Ça avait té une rencontre assez banale mais enrichissante tout de même. Je lui avait demandé de me raconter comment était la Nouvelle-Rome. J'étais avide de connaissance. J'avais vraiment envie de voir ce Camp, sincèrement. Soudain, je fus tiré de mes pensées par le son de la corne qui annonçait le repas du midi. ENFIN. Manger. J'avais vraiment faim. Je mangeai rapidement, peut-être un peu plus qu'à l'habitude comme je n'avais rien mangé au matin.
Je terminai mon repas et quittai la table. J'avais eu une idée, pendant le repas. J'avais terriblement envie de voir à quoi ressemblait la Nouvelle-Rome. J'allai chercher mon épée et m'en allai dans la forêt, seul. J’empruntai le Labyrinthe de Dédale. Mes sens souterrains explosaient, menaçant de me donner la migraine du siècle. Heureusement que nous avions un chemin pré-établit pour le Labyrinthe, sinon je n'étais pas certain de ne pas me perdre. Mon sens souterrain me faisant « défaut » si l'on voulait. Trop de tunnels, de virages. Trop vieux, truffé de pièges. Je me frottai les tempes en grimaçant, avant de finalement déboucher à l'air libre. J'avais déjà moins mal au crâne. Mes yeux se posèrent finalement sur la Nouvelle-Rome. C'était ça leur Camp ? Mais ... C'était géant !
Je regardai tous les bâtiments, du haut de la Colline. C'était grandiose, magnifique. Je restai là quelques minutes à regarder. L'air ambiant avait changé. J'étais quand même à un autre bout des États-Unis, à l'opposé carrément de la Colo'. Je décidai d'y aller. Prenant une inspiration, je m'avancai. Dans l'intention de faire un peu de tourisme, je me promenais calmement. Je passai à côté d'un garçon bien plus agé que moi. Début vingtaine peut-être. Mon regard resta fixé sur lui tandis que j'avaicais et ne regardais nullement où j'allais. J'avais senti la présence de fantômes. Leur aura était rouge. En fait, non. Pourpre plutôt. Étrange. J'entrai en collision avec le dos de quelqu'un et reculai prestement en bafouant des excuses. Le gars était pas mal plus grand que moi. Je le fixai de haut en bas, comme pour le jauger. Intéressant. Canon. Enfin ... Je m'égarais. Espérant qu'il n'ait pas remarqué mon regard.
- Je ... Désolé ... J' .. Je regardais pas où j'allais ... bredouillais-je.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Andrew L. Marshall
GOD'S SIDE
hero's journey
arrivée au camp : 10/06/2014
parchemins : 19
Mer 18 Juin - 19:20
Declan Johnson
GOD'S SIDE
hero's journey
arrivée au camp : 07/06/2014
parchemins : 133
Jeu 19 Juin - 20:57
... Until We Fight
We are twice armed if we fight with faith.
Pffffff. Je n'avais pas peur de mourir. Si je disais cela devant quelqu'un me connaissant pas, on pouvait facilement penser que j'étais suicidaire. Mais en réalité, pourquoi avoir peur de la Mort ? Nous savons tous ce qui nous attendent, enfin, pour les demi-dieux: L'Élysée. Pour certains, c'était le Champ des Châtiments, mais c'était presque improbable. Pour le reste, l'Asphodèle. Pourquoi craindre cela ? Ca ne fait rien, au final, si ? Tu oubliais peu à peu tes proches, qui tu étais, là-bas. Tu oubliais tout et vivait autre chose. Ca changeait quoi, quelqu'un pouvait-il me le dire ? Je soupirai, les yeux dans le vague. Pourquoi craindre ce que l'on connait ? Encore plus que l'inconnu ? C'était si stupide, si puéril. La mort avait quelque chose de rassurant, à mon avis. L'Élysée, le lieu de repos éternel - ou pas, si l'on choississait de revivre - des héros, ceux morts au combat et qui avaient mené une vie remplie, belle et servile, mise au service du bien. L'Asphodéle, ce champ longilide et un peu vide, où erraient les âmes de tous ceux qui avaient menés une vie ni mal ni bonne, ou encore ceux qui avaient trop peur de se faire juger. Et enfin, les Champs des Châtiments, lieu de damnation pour les pires mécréants. Et, plus bas, il y avait le lieu spécial où les pires âmes étaient suppliciées jusqu'à la fin des temps, si la fin des temps existâ réellement.
Personne n'aimait les enfants des Enfers. Ouais, nous étions mal vu. Mais c'était stupide, enfantile. Prenaient-ils la peine de réellement nous voir comme nous étions ? Prenaient-ils la peine de compatir, de comprendre ? Sentir tout ce qui vit, tout ce qui meurs, comprendre, ressentir la mort de tous et chacun, qu'avait-ce d'agréable ? Rien. Tous nous évitaient instinctivement, par peur. Nous n'alliosn pas les tuer rien qu'en les regardant quand même ! Alors nous nous tenions à l'écart, mais ça, personne ne pouvait le comprendre, car personne ne nous comprenaient. Tentant de juger d'abord et avant tout, ils ne se fiaient qu'aux ruumeurs. C'était ... Imbécile. Les gens jugeaient tellement vite, ne prenant pas la peine de connaitre, ni de faire l'effort de comprendre et encore moins de compatir.
Ouais, aussi. Au moins il y avait Sarah. Se foutant éperdument de tout cela, elle m'avait accueillit dès le début. Joyeusement, et m'avait aidée à m'adapter, à apprendre tout ce qu'il fallait sur ce monde dans lequel j'avais brutalement été catapulté sans aucune préparation. J'en savais un peu sur les grecs et tout avant de débarquer ici, mais seulement la base, ce que j'avais pu trouver à portée de mains et des mortels aussi. Ici, c'était plus détaillé, j'avais réellement pu apprendre, me pencher sur des mystères qui s'éclaircissaient aussi au fil du temps. Je pouvais errer, sans avoir peur de me faire attaquer tout le temps. Quoi que certains pensionnaires ... Enfin bref. Je m'étais adapté et ça comptait, point.
Je repensai à ma mère. Pour ce qui était de ma mère... Sans doute le savait-elle. Peut-être l'avait-elle comprit. Sûrement que oui. Mais elle avait voulu me protéger. Elle comprenait ce monde, même si elle ne le voyait pas. Simple mortelle ne voyant pas au travers la brume, mais connaissant les histoires grecques et les Dieux, elle avait sucité l'intérêt de mon père. Mais elle m'avait tu cette vérité, ne tenant pas a attirer les monstres sur moi. C'était sa fçon de me protéger, mais vu ma curiosité, je n'avais pas pu me résigner à rester dans l'ignorance. Lorsque j'avais atteins mon âge de douze ans, j'avais commencé à me faire attaquer. Bref, la routine quoi. Puis j'étais parti à la Colonie lorsque le satyre m'avais trouvé, pour ne pas faire souffrir ma famille davantage. Mais, à cette Colonie, tous me méprisaient. Enfin, pas ouvertement - sauf Zachary.
Ils avaient tous peur de moi, de ce que je pourrais devenir, faire. Ëtre, seulement. Mes pouvoirs les effrayaient. Il y avait des jeunes plus méchants que d'autres. Un peu comme ce gars qui me levait par le chandail. Je sentis sa main sur moi avant qu'il ne me lève du sol. La sensation n'était pas franchement agréable. Mes yeux se vrillèrent dans les siens et j'y lus de la colère froide, peut-être de la rage. Mais .. On aurait dit que ce n'était pas spécialement envers moi, mais je n'aurais pas pu en juger. Je n'aimais vraiment pas cela. Ça faisait limite peur. Je sentis ses muscles se bander légèrement et il me repoussa vers l'arrière. Non pas que je fis un vol plané sur plusieurs mètres, mais presque.
Je me sentis voler, mon corps fendant l'air. [I Believe I Can Fly] J'étais léger. Je mis moins d'une seconde à comprendre, en voyant l'autre gars qui s'éloignait rapidement. Non, c'était moi qui s'éloignait. Il m'avait lancé. Une lueur de peur s'était allumé dans mes yeux quand j'avais été soulevé du sol par sa main. J'avais vraiment eu peur. Non pas de mourir, mais qu'il me démolisse. Ouais, ce mec me faisait peur, okay ? C'était pas super. Vraiment pas. Tandis que je faisais une balade en volant, sans ailes devrais-je préciser, je cherchai à ouvrir le sol. Mon esprit se tendit vers le sol et il devins un peu plus mou, sans s'ouvrir complètement. J'atteris soudain. Vraiment pas en douceur. Mais rien de vraiment grave. J'avais heureusement rien de cassé.
Me relevant, je sortis mon épée et m'avanca vers ce gars. J'étais vraiment furieux et une aura de mort se dégageait de moi. J'avais vraiment envie d'appeller à moi des squelettes. Les Lares s'agitaient autour de nous, leur auras rouges clignotaient. Par Hadès, ils pouvaient pas se taire ? Énervé, je levai la main et mis un doigt sur mes lèvres, en signe de silence. Tous les Lares se turent soudain, sans qu'ils ne puissent proférer un son. Les fantômes comme ceux là... Je secouai la tête. Faisant un vague signe de la main, ils disparurent tous. Mieux, beaucoup mieux. Mon épée était dans ma main gauche, mais pendant vers le sol. J'étais pas suicidaire quand même. Me battre avec ce gars ? Nan, vous rêvez ! La pointe de mon épée effleura le sol, à peine un mouvement et le sol bougea, gronda. Une grosse crevasse s'ouvrit entre lui et moi, s'allongeant vers les pieds du garçon. Le sol s'ouvrit sous lui et il y tomba. Elle était pas très profonde, mais il fut un peu plus bas que moi. Sa tête était à hauteur de mes yeux, maintenant. Tout cela, entre mon arrivée et le fait qu'il y soit tombé, m'avait prit moins de cinq secondes.
- Non. Je ne me fou pas de toi. C'est quoi ton problème ?
Je refermai un peu la crevasse. Non pas pour l'y enfermer ou l'engloutir dedans, mais juste assez pour qu'il puisse remonter. Au moins, je lui laissais une porte de sortie. Je remis mon épée dans son fourreau, à ma hanche droite. Je reculai d'un pas. J'attendais sa réponse.
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